Comme tous les villages du Vexin, Chérence a connu l’industrialisation de son agriculture. Alors qu’on comptait encore une dizaine d’agriculteurs dans le village il y a à peine plus de 50 ans, ils ne sont plus que deux aujourd’hui à exercer leur activité sur le territoire communal. Les bâtiments des anciennes fermes ont été aménagés en locaux d’habitation, et parfois en gîtes. L’une de ces anciennes fermes abrite aujourd’hui le prieuré Saint-Benoit et une autre a été transformée en centre équestre.
Le remembrement des terres cultivables a permis de faciliter l’exploitation agricole de grandes surfaces où sont cultivées les céréales (blé, orge et maïs), la betterave sucrière ou le colza. La vigne et les vergers ont disparu depuis longtemps.
Le bétail a lui aussi quitté le village. Les moutons et les bovins ont laissé leur place dans les prés aux chevaux. Et aujourd’hui, l’agriculture qui s’est industrialisée ne fait plus travailler que quelques rares personnes.
Artisanat
Depuis une vingtaine d’années, l’artisanat est une activité qui est présente à Chérence avec un menuisier-ébéniste et un atelier de céramique installés au cœur du village. La proximité des villes de Mantes-la-Jolie, Vernon, Cergy-Pontoise et surtout de Paris est un facteur qui doit permettre le développement de ce type d’activités.